Le projet XENAIR du centre de recherche Léon-Bérard à Lyon prouve l’existence d’un risque accru pour les femmes exposées durablement à la pollution de l’air.
9% des cas pourraient être évités chaque année en France et 2,5 milliards d'euros économisés si les seuils d'exposition au dioxyde d'azote recommandés par l'OMS étaient respectés et que la qualité de l’air était améliorée drastiquement.
L'étude XENAIR met en évidence une augmentation du risque de cancer en cas d'exposition au dioxyde d'azote (NO2), un polluant urbain issu principalement du trafic automobile, ainsi qu'au benzopyrène et aux polychlorobiphényles (PCB).
L’étude XENAIR met en cause 5 polluants de l’air dans la survenue de cancer du sein
Les facteurs environnementaux, particulièrement ceux à effet perturbateur endocrinien, peuvent donc être suspectés d’avoir une incidence sur le développement du cancer féminin le plus fréquent dans le monde. Le programme XENAIR a permis d’étudier cette hypothèse en se concentrant sur l’exposition chronique à 8 polluants atmosphériques en particulier.