Les phénomènes naturels tels que les éruptions volcaniques et les feux de forêts constituent les principales sources naturelles d'exposition au dioxyde de soufre. De plus, la décomposition des végétaux en milieu pauvre en oxygène (sur les sols, dans les marécages et océans) entraîne la production de sulfure d'hydrogène (H2S), un gaz incolore irritant et toxique, qui est potentiellement oxydé au cours du temps en SO2.
Ce dernier est utilisé dans les procédés industriels de combustion des ressources fossiles. En Guadeloupe, le dioxyde de soufre issu des activités humaines est produit à 97% par le secteur de la production d’énergie.
Chez l’homme, la principale voie d’exposition au SO2 est l’inhalation. C’est un gaz très soluble dans l’eau qui est rapidement absorbé par les muqueuses des voies respiratoires supérieures.
En fonction de l’exposition, les effets sur la santé humaine varient de la simple irritation oculaire à l’obstruction des voies aériennes hautes pouvant mener à l’arrêt respiratoire. De plus, la fréquence d’apparition de ces effets augmente chez les individus les plus sensibles
Majoritairement présent sous forme gazeuse le dioxyde de soufre subit dans l’atmosphère un ensemble de réactions aboutissant à la formation d’autres molécules (acide sulfurique H2SO4, trioxyde de soufre SO3…). Ces dernières peuvent être impliquées dans certains épisodes de pollutions atmosphériques et d’acidification des milieux.
Objectif de qualité annuel : 50 µg/m3
Seuil d’information horaire : 300 µg/m3
Valeur limite journalière : 125 µg/m3, pas plus de 3 jours par an.