En matière d’ozone il faut distingue le « bon » et « mauvais » ozone. Le « bon ozone » est présent en fortes concentrations au niveau stratosphérique (15 à 20 km d’altitude) et a une action protectrice en atténuant les rayonnements Ultra Violet (UV) arrivant à la surface de la Terre.
Au contraire l’ozone troposphérique (0 à 15 km d’altitude) issu essentiellement de pollutions liées aux activités humaines est « mauvais » du fait de ses effets néfastes sur la santé humaine.
C’est l’un des produits des réactions en chaîne faisant intervenir les oxydes d’azote ainsi que les Composés Organiques Volatils (COV) issus de l’industrie.
Etant une molécule très réactive, l’O3 a sur la santé humaine une toxicité qui sera fonction de l’exposition. Les effets relevés sont essentiellement liés aux inflammations, douleurs, gênes respiratoires et thoraciques. Les enfants, les jeunes adultes, les sportifs et les personnes souffrant de pathologies respiratoires tels que les asthmatiques sont majoritairement sujet à ces manifestations. Une exposition chronique induirait également l’apparition de nouveaux cas d’asthme
à completer
Objectif de qualité pour la protection de la santé humaine : 120 µg/m3 pour le maximum journalier de la moyenne sur 8 heures par an
Seuil d'information : 180 µg/m3 en moyenne horaire